Soyez malin.e dans vos cercles d’ami.es

Leonilda Renaldo

« Les gens qui se ressemblent s’assemblent » ou « dis-moi avec qui tu vas et je te dirai qui tu es » 

Ces dictons ont traversé les générations pour signifier rien de moins que : le caractère d’une personne est perçu par la compagnie qu’elle fréquente. En grandissant, mes deux grands-mères m’ont toujours scandé ces mots et, pour assurer mes arrières, je faisais mon possible pour avoir différents types d’amis au lycée (les excentriques, les populaires, les intellectuels). A mi-chemin entre les deux, j’ai gardé un cercle restreint qui dépassait rarement trois personnes. Grâce au Prof. Herminia Ibarra du London Business School, je comprends que l’habitude qui est née au lycée de diversifier mes fréquentations aurait un sens dans l’arène professionnelle.  

  

Dans ce clip (sous-titres en anglais), le professeur Ibarra précise que dans le domaine professionnel, il existe au moins 3 types de réseaux différents :

1/ opérationnel 2/ personnel 3/ stratégique

Les opérationnels sont les personnes que nous recherchons lorsque nous avons besoin de faire avancer notre travail.

Les relations personnelles sont celles que nous choisissons, les personnes que nous aimons côtoyer, qui nous donnent des conseils sur la garde d’enfants, des cours de yoga où se faire coiffer.

Les relations stratégiques sont les plus importantes pour l’avancement de la carrière, c’est là que vous vendez vos idées, obtenez des informations et des ressources qui augmentent votre influence : ancien élève de vos études supérieures, directeur.ice que vous avez rencontré lors d’une conférence, entre autres.

Selon le Prof. Ibarra, les deux premières catégories sont homogènes dans la mesure où « les semblables s’attirent ». La dernière catégorie est celle où les femmes ont le plus de mal, car elles ont tendance à séparer le travail et les loisirs, alors que les hommes n’hésitent pas à faire chevaucher les cercles.

La plupart du temps, nous nous en tenons aux réseaux opérationnels et personnels parce que c’est ce que nous connaissons et ce avec quoi nous sommes à l’aise. 

Les réseaux stratégiques sont plus difficiles, car c’est là que nous sommes souvent en dehors de nos zones de confort. Nous avons tendance à puiser dans ce groupe occasionnellement.

Lorsque nous cherchons à faire progresser notre carrière, nous nous adressons directement à notre réseau personnel ou opérationnel – mais ce sont les personnes qui nous ressemblent. Et puisque nous nous ressemblons, nous verrons les mêmes opportunités.  

Tandis que le groupe stratégique nous permet d’aller vers d’autres horizons dont nous ignorons l’existence car c’est en dehors de nos repères habituels. 

 

Echangez vos livres de grammaire contre un cercle d’amis plus élargi, plus international, plus stratégique.

Ma question, est la suivante : qui fait partie de ce groupe stratégique ? S’agit-il d’un dirigeant dont vous ne parlez pas très bien la langue ? Comment vous préparez-vous à vendre vos idées ? Comment obtenez-vous des informations et des ressources ? Comment accroître votre influence ? Vous évitez ces personnes parce que cela fait si longtemps que vous ne leur avez pas parlé, que vous n’osez plus venir avec vos grands sabots, après tout, vous auriez pu leur envoyer un message sur LinkedIn pour prendre des nouvelles ou aller à un évènement LinkedIn ensemble.  

 

Concentrons-nous sur ce groupe stratégique, car c’est là que nous avons tendance à nous faire tout petits ou à nous excuser de ne pas être à la hauteur, et c’est là où se trouvent les OPPORTUNITÉS.

Tout ce qui s’approche de ces croyances limitantes est à banir de votre vocabulaire :

« Je ne veux pas m’imposer », « Je ne parle pas très bien », « Je suis timide », « Il ou elle est trop occupé(e), il ou elle a des choses plus urgentes à régler ».

Que ce soit bien clair : les gens ont un désir inné d’aider, pourquoi ? Parce que cela leur fait du bien de se sentir utiles – c’est aussi simple que cela. Ne privez pas les autres de ce sentiment d’entraide simplement parce que vous ne vous sentez pas à la hauteur. 

Vous voulez progresser en anglais ? Allez voir vos contacts stratégiques.

Je vous mets au défi de mettre vos relations stratégiques à l’épreuve en :

  1. Célébrant les pas que vous entreprenez aussi petits soient-ils.
  2. En vous montrant présent : sur des plateformes, des projets, des réunions en dehors de votre activité professionnelle. 
  3. Etant actif sur LinkedIn, partagez vos intérêts, contribuez vos idées, soyez le véhicule par lequel les idées circulent.
  4. Si vous avez peur d’être jugé pour votre niveau d’anglais dans ce cercle stratégique, pas de stress, vous ne les voyez pas tous les jours. Voilà une raison de plus de travailler sur votre anglais pour qu’il.elle remarque vos progrès.

 

Ne laissez pas vos défauts apparents (ne pas parler couramment l’anglais, ne pas avoir le diplôme dont vous pensez avoir besoin, ne pas savoir parler en public, être timide) vous empêcher d’établir une connexion fructueuse avec votre réseau stratégique. Autorisez-vous des liens stratégiques afin de vous développer personnellement et professionnellement.

Êtes-vous prêt à être malin.e dans vos réseaux stratégiques ? Contactez-moi et je vous guiderai à travers un processus facile pour ne plus vous dégonfler. Ne laissez pas le mot « processus » vous effrayer – c’est plus facile que vous ne le pensez. Cliquez ici pour une conversation utile et des conseils pratiques.

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